WENDELstival sera l'évènement qui marquera la stratégie transfrontalière de la Saar entre Industrie et Nature.
C'est à la frontière franco-allemagne que le projet se situe. Le but est rendre la frontière poreuse, habitée et de faire dialoguer les identités communes.
C’est à la frontière franco-allemande que le Projet de Fin d’études se situe. Le thème de la Nature et de l’Industrie forment ensemble une stratégie transfrontalière. C’est entre les villes de Forbach, côté français et de Saarbrücken, côté allemand, que le projet va s’installer. Pour développer cette stratégie, les bassins houillers sarro-lorrains vont être le pivot d’un projet de transformations. Ces dernières passent par la mise en relation des lieux naturels et industriels importants. Cette mise en réseau par un tram-train permet de développer des sites essentiels du territoire. Ceux-là seront support de transformations au sein de quartiers.
La qualité architecturale, sociale et environnementale articulera ces nouveaux quartiers aux potentiels oubliés autour de leurs lieux d’implantations.
Des continuités urbaines existent déjà en France entre Forbach et Volkingen et en Allemagne entre Saarbrucken et Sarlouis. Cependant la frontière n'est en aucun cas franchie ou poreuse, même au niveau des transports ferrovaires.
Pour relier les continuités existantes et fludifier l'important trafic ferroviare, le projet met en place un tram-train. Les principales gares de Forbach en France et de Saarbrucken en Allemagne sont alors liées. Au nivau international, plutôt que de faire Paris-Forbach, Forbach-Saarbrucken, le trajet sera direct. Le tram-train met en réseau le territoire à l'échelle internationale autant que locale.
Le projet veut alors prendre parti des sites français pleins de potentiels et qui combine les atouts de l'identité industrielle et naturelle. Ces sites en sont la juxtaposition. Leurs mises en réseau se fera par le tram-train. Le territoire entier est mis en réseau avec l'anneau du tram-train autant que les sites de projets et l'actuel territoire Sarrois.
Le masterplan au niveau territorial montre comment le tram-train vient fédérer un projet d'identité commune paysagère transfrontalière et comment la frontière va alors être habitée.
RELIER. Le tram-train lie le territoire, fludifie les déplacements et est porteur de projets.
ARTICULER. L'identité commune aux deux pays se situe dans le parc des paysages, réservoir de la juxtaposition des sites miniers et industriels principaux.
STIMULER. Les quartiers sont l'accroche, l'épaisseur entre l'arrêt de tram-train et l'entrée dans le parc des paysages. Ces nouveaux quartiers prennent le parti de l'existant et le stimule.
L’objectif est de créer une identité paysagère en créant ce que nous appelons le parc des paysages.
Ce sont de multiple réseaux piétons et cyclistes qui viennent faire de ce parc des paysage, et donc de la frontière, une entité paysagère transfrontalière poreuse.
RELIER. Le tram-train lie les continuités urbaines et permet le développement de projets transfrontaliers.
ARTICULER. Le parc des paysages avec les bassins houillers réhabilités.
STIMULER. La nouvelle épaisseur urbanisée entre le tram-train et le parc des paysages.
Le parc des paysages permet à la frontière d'être poreuse et de ramener les Allemands autant que les Français dans une réserve de paysages. Des paysages miniers, des paysages de carrières, de forêts, de zones habitées ou de nouveaux quartiers. C'est un réservoir de paysages naturels et industriels qui articule les identités franco-allemandes existantes communes. Le projet s'interesse ainsi à l'accroche et les entrées dans ce parc via nos quartiers projetés.
La carrière la plus à l'Ouest se situe proche d'un ensemble minier important, Carreau-Wendel mais aussi et surtout de la ripisylve de la Roselle. L'eau est omniprésente. Ses abords sont tels un marais avec des canaux, puis le centre de la carrière plonge. Un puis deux trous se dessinent. Faune et flore cohabitent déjà aujourd'hui.
La carrière devient un centre ornithologique et un centre équestre. Les observatoires et belvédères permettent leur observation. Le cheval sera un moyen pour visiter et comprendre le marais et l’environnement forestier de la carrière renouvelée.
La deuxième carrière se situe près d'un autre site minier tombé en désuétude, le site Simon. A nouveau proche de la frontière, cette carrière est un véritable précipice. La carrière se creuse naturellement et l’eau monte au fur et à mesure des années. Aujourd’hui creusée de 40 mètres, elle atteindra 60 mètres de profondeur dans 20 ans.
La carrière devient alors un centre de plongée et de randonnées. Les plongeurs viendront s'entrainer dans un abysse renouvelé. Au centre, le paysage de la carrière est désertique, alors que sa périphérie est boisée. Les arpenteurs ou randonneurs apprécieront les chemins rocailleux.
La dernière carrière jouxte la frontière et la principale usine moderne ZF. Au carrefour entre Forbach et Saarbrucken, c'est un terrain forestier, relativement plat et facilement accessible avec le tram-train.
La carrière devient un parc d’activités pédagogiques et sportives avec skate parc, accrobranche, parcours de santé ou simplement parcours pour les joggeurs.
Keyplan Masterplan "habiter le paysage transfrontalier", Habiter Wendel
Le site Carreau-Wendel représente un lieu marquant de l’héritage industriel minier de la Saar. Le quartier se reconstruit autour de la réhabilitation du complexe minier en centre culturel, affirmation de l’identité du lieu.
Une artère principale relie les différentes places publiques et les bâtiments de Wendel. Cependant, l’obstacle au développement du quartier se trouve être la bute entre le lavoir et partie Nord. La butte est alors le support de ce coeur commun entre le nouveau quartier des logements et l’ensemble Carreau Wendel. Les logements créés sont économiques et proposent des espaces communs et privés. Finalement, le quartier apporte un cadre de vie privilégié et collectif.
Carreau Wendel est réhabilité avec une mixité d’activité pouvant attirer une diversité d’usagers. Dans un deuxième temps, un nouveau quartier de logements vient habiter la lisière du site afin de compléter et de stimuler l’ensemble Carreau Wendel. Ce quartier étant habité, il vient s’inscrire dans la continuité urbaine de la Petite Rosselle. Un dialogue est donc créé non seulement entre les logements et les bâtiments miniers mais aussi entre le nouveau quartier et son environnement.
Coupe dans la place centrale (avec parking en sous-sol)avec en vue les bureaux et le lavoir de Wendel.
Coupe dans les ateliers, le bar/restaurant, et l’auberge.
Coupe sur la place d’accueil et la salle de spectacle.
Un éco-quartier qualitatif et économique sera projeté. Ce sera réinventer le quartier ouvrier via les baugruppen, qui profiteront de jardins partagés. Le site n'est en aucun cas muséifié mais bel et bien habité.
Habiter Wendel
Privé - Jeux de superposition entre les différents appartements
Commun - Création d’espaces partagés, toitures habitées et salles communes
Circulation - Coursives Nord et bloc d’accès verticaux
Les logements sont inscrits dans une trame régulière composée de mur de refend en béton.
on y retrouve une alternance entre des simplex et des duplex mais aussi des espaces communs. Les espaces de circulations verticaux s’inscrivent dans cette trame et lui offre une respiration.
Ce jeu d’alternance dessine des façades variées et permet une mixité d’offres.
RDC et R+1. Au nord, une coursive dessert les appartements. Les espaces d’entrée sont dessinés par un jeu de décalage de la coursive. Au sud, les larges terrasses double hauteur, offrent un espace extérieur dans l’extension du séjour. Dans le prolongement des murs de refend, chaque appartement peut jouir de son propre jardin.
R+2 et Rtoiture. De la même manière, la toiture est un espace commun. Elle propose une structure en métal adaptable et modulable à toutes les envies et besoins des habitants. La grande surface des toits est propice à l’appropriation des usagers.
Vue depuis une terrasse en RDC
Vue depuis les terrasses communes en toiture
Keyplan Masterplan "habiter le paysage transfrontalier", Open Barres
Le quartier se compose de nouveaux bâtiments de bureaux, de sports, un parkhaus ainsi que des habitations. Un parc ainsi qu’une noue et butte paysagère gèrent la forte topographie du quartier. Cela crée aux côtés des barres un parc qui viendra se lier au parc franco-allemand existant, plus au nord. L’introduction de ces nouveaux équipements permet d’apporter une nouvelle attractivité à l’ancien quartier des grands ensembles, désormais rénovés.
L’enjeu de la création d’un nouveau quartier aux côtés de ces anciens grands ensembles est de les désenclaver en le redynamisant par l’apport d’une nouvelle vie de quartier et en le rendant accessible et ouvert par l’introduction du tram-train et d’une gare. Ce nouveau quartier fait la connexion entre cette ancienne enclave et le parc des paysages.
L’obstacle majeur est la forte topographie présente sur ce site. La création d’un pont accueillant tram, vélos et piétons permet de franchir cette barrière naturelle et d’accéder au parc des paysages par l’intermédiaire de la nouvelle gare.
Insertion du tram entre les anciens grands ensembles.
Corridor entre les logements en coursives et le parc au devant des grands ensembles.
Corridor entre les logements en L et les logements individuels.
Ce n’est plus la cité mais un véritable quartier, dont l’ouverture se fait par la mobilité : tram et gare. Celle-ci joue le rôle d’articulation entre le parc des paysages et le quartier.
La gare s'offre comme un belvédère et surplombe alors la vallée boisée.
Passerelle d’accès au parc.
Le belvédère de la gare et les différents volumes accueillants les services de la gare.
Galerie avec les accès multiples à la gare.
La gare s’organise en trois niveaux. Le premier niveau, sous la forme d’une galerie, permet l’accès et la croisée des différents modes de mobilités. On retrouve l’arrêt de tram, la circulation routière et piétonne. Différentes circulations verticales permettent d’accéder au niveau de la gare.
On retrouve la passerelle permettant l'accès au deuxième quai ainsi qu'au parc des paysages.
Le niveau de la gare s’offre comme un belvédère sur le vallon. Un toit en acier corten vient accueillir les différents services et usages nécessaires aux fonctionnements de la gare ; billetterie, rangements vélos, accueil...
Le belvédère se termine par un bar s’ouvrant au sud et permettant une vue sur le paysage.
Vue depuis l’arret de tram-train au RDC en galerie
Vue depuis le quai du train et vue sur la passerelle vers le parc des paysages
Keyplan Masterplan "habiter le paysage transfrontalier", Dessiner l'intensité
La friche ferroviaire est le support de ce nouveau quartier d’affaires qui améliorera la situation économique de Forbach. Les bureaux formeront le front bâti de l'ancienne friche. Des bars et autres points de restauration viennent habiter les rez-de-chaussée. Les différentes strates de quartiers s’assoient sur une importante topographie. Celle-ci délimite successivement les bureaux, des logements avec des coeurs d’îlots potagers puis des habitations jouant avec la pente grâce aux pas d’âne. L’ensemble du quartier embrasse la forêt qui sert de jardin et d’accès au puits Simon ainsi qu’à la carrière devenue centre de plongée.
Le renouveau de Forbach passe par ce nouveau quartier, lié au centre-ville par le tram ainsi qu’une passerelle piétonne. Là vient se transformer la friche ferroviaire. Le projet impulse une nouvelle intensité dans le centre ville de Forbach.
Le projet s’installe à la frange des friches ferroviaires de la gare de triage. Le quartier veut être une épaisseur, une liaison entre le centre ville et le parc des paysages. L’obstacle majeur est la barrière constituée par les rails. Pour palier à cela, une passerelle est créé reliant le centre ville à l’actuel IUT en passant par la ballade ferroviaire dessinée au bord des rails. L’ancien bâtiment des douanes est réhabilité en cinéma. Bâtiment public et urbain, il sera source de multiples échanges.
Des bureaux formeront le front bâti de cette ancienne friche, le long de la ballade ferroviaire. Des bars et autres points de restauration viennent habiter les rez-de-chaussée.
Entre les bâtiments tertiaires se trouvent de larges circulations piétonnes et mails urbains, les places sont ancrées dans la topographie.
Les différents strates de quartiers s’assoient sur une importante topographie qui délimite les bureaux des logements avec des cœurs d’îlots potagers, puis des habitations jouant avec la pente grâce aux pas d’âne.
L’ensemble du quartier embrasse la forêt qui sert de jardin et d’accès au puits Simon ainsi qu’à sa carrière.
Parvis du cinéma et ses gradins pour la projection extérieure.
Réalité - Parvis, cinéma extérieur, et jardin
Transition - Circulations verticales et boîtes noires
Fiction - Salles de projection traversantes
Le plan du cinéma s’organise simplement. Le socle de l’ancien bâtiment forme la circulation. L’entrée se situe au niveau de la place et forme un parvis commun au cinéma, au bar et au cinéma extérieur. Celui-ci se prolonge en jardin.
L’ancien bâtiment des douanes marque le début de la ballade ferroviaire. C’est sur le socle de ce bâtiment que vient s’installer le nouveau cinéma. Aujourd’hui, une aile est réhabilitée en logements et l’autre sera le cinéma.
A l’intérieur, la circulation est largement ouverte et permet la transition vers la fiction depuis la réalité. Chaque salle possède son propre accès. La scénographie est ainsi travaillée par le matériau, depuis les circulations jusqu’à la communication des salles aux murs.
Il y a deux types de salles de projection (avec écran cinémascope ou écran panoramique). On peut ressortir de la fiction soit à nouveau par l’espace de la circulation, soit en transitant par le jardin.
Vue depuis la circulation du cinéma.
Vue depuis la mezzanine avant d’entrer dans les salles de projection.
Vue depuis la balade ferroviaire vers le jardin du cinéma.
L'emble du projet "habiter le paysage transfrontalier" se résume donc à l'identité paysagère commune via le parc des paysages, hérités des bassins houillers, et par l'épaisseur urbanisée entre le tram-train et ce parc des paysages. La frontière est habitée.
Au delà du coeur transfrontalier
La région Sarro-Lorraine est ouverte sur elle-même et les pays limitrophes, elle offre une stratégie globale et transversale grâce aux thématiques transfrontalières de nature et d’industrie. L’espace de la frontière est traversable et relie globalement la France et l’Allemagne par le tram-train. L’héritage des anciennes carrières minières est mis en réseau par le parc des paysages. Il articule les différentes continuités urbaines autour du cœur transfrontalier. La frontière est poreuse. Enfin, l’épaisseur de cette frontière est dessinée par de nouveaux quartiers, l’espace transfrontalier est habité puisque stimulé.
Au-delà de ce cœur transfrontalier, cette stratégie peut s’appliquer à une plus grande échelle, le landschaftpark Saar-Moselle. On relie toutes les continuités urbaines du territoire, on articule le réseau mixte de mobilité et enfin on stimule les identités paysagères et architecturales existantes. A long terme, le parc de Warndt se relie avec le parc des paysages, depuis Vôlklingen jusqu’à Saarguemines, et c’est aussi stimuler les identités paysagères et architecturales des sites miniers Sainte-Fontaine, Völklingen Hütte ou Burbach.
Masterplan des interventions et leurs impacts
Illustration d'une île végétale flottante qui nettoie naturellement la Liffey
Le projet Productive Liffey permet d’insérer un nouveau rythme dans la séquence Dublinoise. Il consiste en un marché flottant depuis les fermes locales situées à proximité de la rivière Liffey jusqu’aux différents villages avoisinants. Grâce à ce dernier, nous revaloriserons les berges de la Liffey, non seulement grâce à une nouvelle économie locale mais aussi grâce à un phénomène social.
Ces espaces publics se situent depuis la source de la rivière jusqu’à la mer, avec une gradation de l’échelle d’intervention au fur et à mesure. Ainsi, toute la rivière est traité d’une façon globale mais avec des interventions locales.
La réalisation d’un court métrage a été un médium passionnant pour rendre compte de notre projet.
Plan du shuttle, bateau qui récupère les produits locaux des fermiers et fait aussi office de bateau-marché.
Le shuttle en plein marché.
La Liffey compte plus d'une quinzaine de barrages. Différents shuttles seront mis en place et permettront de naviguer depuis la source de la rivière jusqu'à Dublin centre.
Coupe sur le système de transfert des produits d'un shuttle à un autre.
Le long de la rive se situe ces micro-architectures qui servent de stockage. L'accès pour les agriculteurs se fait depuis la terre et le shuttle vient récupérer leurs produits pour aller les vendre aux marchés des villages en aval.
Structure en bois et sur pilotis. Façade en polycarbonate et bardeaux de bois.
Stockage sur des étagères, en hauteur ou dans le noir, suivant le processus de conservation des produits.
Le shuttle est un espace public. Ensemble, shuttles et plateformes créent un marché flottant sur les rives et les abords des villages.
Plateformes amovibles pour les étals du marché.
Plateformes pour traverser la rivière.
Plateformes pour créer des assises.
Le shuttle permet un regain d'attractivité et de productivité de la Liffey et donc de toutes ses berges.
La Liffey revient au centre des préoccupations des habitants et se donne à voir.
Aussi perché sur pilotis, le bâtiment accueille des espaces informatifs et éducatifs, pour les randonneurs ou les pêcheurs. C'est ici que démarre la descente en canoë jusqu'à Dublin.
Associé au pont Guiness, le bâtiment lui permet d'être rénové. Le point d'accueil est ainsi accessible depuis les deux berges. Il relie Dublin et ses campagnes, grâce à un renouveau du parc.
Le bâtiment est un nouvel attrait pour la Liffey. Les habitants, proches ou lointains, viendront s'y retrouver pour se ballader ou faire du canoë.
Les passages dans le parc naturel sont à préserver. Ils sont également dans la thématique du pilotis pour respecter son environnement.
Belvédère sur le paysage.
Passage dans le paysage, paysage dans le passage.
Avant d'accéder au parc, déposez votre voiture dans non seulement le carpark, mais sur cette même place évènementielle (festivals...). Cet espace est associé à des noues paysagères qui se jettent dans le bassin de rétention.
Les quais dublinois se déploît sur la Liffey. Elle est toujours plus accessible et attractive.
La gigantesque plateforme est amovible et laisse passer les bateaux qui rejoignent la mer.
La plateforme sert aussi d'espace public. Elle acceuille un marché plus urbain. La ville entière est tournée vers la rivière requalifiée, réinventée, remodelée, et surtout productive.
Schéma constat
Schéma potentiel
A partir du diagnostic du territoire ambertois, nous avons constaté que l’industrie de la tresse (câbles et autres systèmes) est le secteur le plus énergivore. Le but est de transformer et recycler la zone industrielle à travers la transition énergétique. De cette zone industrielle monofonctionnelle et enclavée, on a voulu la transformer de sorte que l’on puisse s’y balader. Elle devient un éco-parc d’activités associées, ce qui signifie que l’on mixe les activités : industrielle, économique, sociale, agricole et environnementale. Ces activités profitent de leur proximité pour s’associer, se compléter et créer de nouveaux espaces publics à vivre et à partager.
Notre projet se connecte au « chemin de ronde » qui entoure la ville d’Ambert, parcours qui permet de mettre en valeur les différents projets et de créer une nouvelle limite à la ville. De plus, nous nous enserrons dans un système énergétique, agricole et social grâce aux projets d’autres groupes qui nous permet de nous associer les uns les autres afin de créer un ensemble cohérent.
On remarque donc qu’il n’y a pas de liens avec les environs agricoles, forestiers et paysagers. Il n’y a pas de transitions entre ces types d’espaces, notamment à cause des voies de communication qui sont des cicatrices et des barrières. Avec la gestion de l’extension des activités, nous proposons à l’ensemble de la zone de devenir un territoire partagé où le dialogue est installé.
Ensemble des projets projetés dans la vision de reconvertion énergétique du territoire du Livradois-Forez.
Gérer les limites, bien les dessiner mais sutout les faire poreuses. Le chemin de ronde permet de cercler l'extention de la ville et de relier les différents projets énergétiques.
La zone industrielle est coincée entre la rivière, la départementale et l'agriculture. Pas de lien environnemental ou sociétal. Problématique d'extention, de mixité et de liens avec l'existant.
Création de l'éco-parc d'activitées associées, où l'emprise au sol est maîtrisée. Récupération des eaux pluviales et stockage dans la noue principale. Entretien de la liaison entre le projet, la rivière et l'agriculture existante.
Représentation de la fréquentation de la zone par les habitants, travailleurs ou campeurs.
Représentation de la fréquentation de l'éco-parc d'activitées associées grâce à la mixité.
Piscilculture, chauferrie commune, extention du parc industriel au Sud avec des vergers et des parcelles enherbées entretenues par des moutons. La noue dessine la limite de l'extention de l'éco-parc d'activitées associées.
Masterplan des liaisons crées grâce aux interventions du projet. Mise en dialogue des villes par le biais de la rivière.
La rivière est au centre du projet. Elle tisse des liens et les centralise.
Ce projet global s’insère dans une échelle territoriale entre les deux villes. Ce qui a importé ici, c’est l’étude du site, son diagnostic et sa projection dans le futur. Grâce à cette idée, nous réalisons une architecture filaire, sans grosses interventions, et pourtant, qui va relier les deux villes par l’intermédiaire du fleuve. L’Isère est la colonne vertébrale pour centrer, dynamiser, stimuler et densifier. Elle impulse des projets à l’échelle territoriale comme à l’échelle locale, de l’habitant et de son quartier jusqu’à sa rue.
C’est construire la ville sur la ville.
La passerelle vient relier le quartier pavillonaire à l'ensemble des deux villes et offre un accès priviligié à la rivière.
Il y a un nouvel horizon qui se projette sur cet ancien quartier isolé du centre.
La réouverture du canal de la Savasse, qui se jette dans l'Isère, crée un espace public entre les différents pôles existants du quartier.
Une passerelle piétonne vient se greffer au pont vieux et relie ainsi les deux centres-villes.
La place de l'hôtel de ville se renouvelle. C'est une place habitée et commerçante avec des arcades. Elle devient un espace public fort et central. Elle est desservie par le boulevard.
La passerelle relie les berges et se sert de l'ancien chemin de hallage comme nouveau parcours. Pour se promener comme pour accéder directement aux centre-villes, le chemin sera très fréquenté.
La Monnaie se dote d'espaces publics. Boulangeries, épiceries, restaurations rapides et guingettes se déploiront dans les rez-de-chausée. Les habitants peuvent alors se retrouver dans ce lieu de renouveau.
La nouvelle passerelle relie la coopérative agricole et la Monnaie. La première accueille le marché des agriculteurs locaux ainsi qu'une salle polyvalente. Tous les tissus urbains sont stimulés.
Le plateau de Champagrand.
Le chemin d'arpentage lors de la visite de site.
Une cour dégage l'espace necessaire aux manoeuvres d'engins et offre surtout vues et lumière.
L'implantation, la structure et l'enveloppe sont simples et essentiels à l'intégration du bâti dans son environnement.
Le premier bâtiment sert de stockage et de vente directe de produits. Plus loin, le profil de l'etable se révèle par l'orientation de son toit, son ouverture sur le paysage et ses panoramas.
A l'intérieur, un passage pour le tracteur et de bons espaces pour les vaches.
Le caniveau à lisier est pratique comme le sont les stores micro-perforés, ils protègent les vaches du vent et du soleil.