Shanghai va accueillir un celèbre parc d'attraction et va devoir aller au-delà de ses frontières. Où urbaniser? Comment prendre en compte l'existant?
Dans une vision d’installer un parc d’attraction à Shanghai, La presqu’île se voit être le point d’impact d’un projet d’urbanisation fort, violent et rapide. Il faut alors inventer une nouvelle forme de ville, de campagne, et une complémentarité entre les deux sur la baie de Quidong.
Le projet insère un tram-train permettant une fluidité entre Shanghai et la presqu’île. Les arrêts densifieront l’existant ou permettra de créer de nouveaux quartiers.
Le projet vient créer une cité archipel, qui met en valeur l’existant et crée une nouvelle dynamique avec un re-nouveau du territoire. Le nouveau quartier tient compte de l’espace environnant et s’y adapte.
Il vient densifier les franges existantes du bâti et créer différentes «franges archipéliques» : front de mer, bord de canal et au bord du corridor écologique.
Entre ces franges se situe le parc maritime naturel dont les traversées permettent une porosité depuis la mer jusqu’aux actuels champs de la campagne.
C'est entre les deux canaux que le projet se situe. Depuis l'arrêt de tram-train au Nord jusqu'à la mer, en passant par les champs existants, le corridor écologique et enfin, le nouveau quartier.
Paysage de la baie entre industrie portuaire et prés cultivés par les habitants.
Le projet s'interesse au contexte et développe trois typologies : celle près de la mer se protège du vent et crée des bâtiments en S pour abriter les cours intérieures ; au centre la typologie s'insère entre le boulevard urbain et le canal, entre logements et rue commerçante ; enfin en transition avec ce nouveau quartier et les actuels champs cultivés se trouve des logements avec des cours jardinées.
L'existant se compose de multiples canaux, petits et grands. Les habitations s'alignent le long des canaux horizontaux et les champs cultivés créent des transitions paysagères magnifiques.
Le tram-train s'arrête au Nord, les quais abritent les pêcheurs et les restaurants de poissons. Le nouveau quartier suit la trame existante et le contexte local. Le quartier est poreux et laissent des transversalités depuis la mer jusque dans les champs cultivés actuels.
La typologie près du canal s'équipe de commerces de proximité en rez-de-chaussée et de logements vers l 'eau. Les places communes et espaces communs sont fréquent. Le marché offre son esplanade au niveau du sol urbain et un belvédère au niveau de sa toiture.
Les logements près du canal sont des duplex ou simplex. Ils ont une double orientation et les espaces communs sont joyeux. Au rez-de-chausée, la salle commune permet de jouer au ping-pong tandis que la toiture est habitée de bancs ou de grands espaces conviviaux.
Le marché est sur le même sol urbain que le boulevard, mais il se dédouble pour pouvoir profiter de sa toiture. Le bar belvédère joue avec des terrasses de café ou jardinées.
Si l'intimité est préservée dans les logements, la convialité est préférée dans les espaces communs ou publics. Le boulevard est agréable et les toitures sont habitées. C'est peut être ici que commence la nouvelle façon de penser l'habitat chinois, entre existant et nouveau, entre intériorité maitrisée et lieux extérieurs partagés.
Schéma constat
Schéma potentiel
Le parc Couriot est un espace à fort potentiel à Saint-Etienne. De plus, il est le seul parc urbain proche du centre-ville. En connaissant l’intérêt stratégique de ce parc, on se doit de le préserver et de ne pas construire dans le parc mais pour le parc. Pour cela, le projet propose une densification de l’habitat à l’Est et au Nord à la place de «non lieux» existants. Le dialogue entre le parc et les nouveaux quartiers crées renforce l’identité du parc. Ainsi, le projet compte trois articulations.
L’articulation de la ville vers le parc Couriot commence par la passerelle réalisée par Courajoud mais se doit de continuer à travers les espaces délaissés et pourtant à forts potentiels. L’actuel parking situé en belvédère sur la ville, le musée de la mine et le parc devient un espace accueillant un parking souterrain et une place d’activité au-dessus (mur d’escalade, piste roller…). L’avenue de la gare devenue totalement une balade piétonne permet un accès privilégié à la gare avec en fond de vue le parc et le terril.
L’église et la médiathèque se lie grâce à une nouvelle place urbaine animée par un bâtiment modulaire accueillant un bar/restaurant. Cette nouvelle place se relie au nouveau quartier et sa passerelle.Saint-Etienne a des potentiels oubliés qu'il faudrait requalifier. Les axes, les places, le parc Couriot sont des éléments structurants de la ville qu'il faut réintégrer.
Le projet articule au Nord une place en belvédère sur le parc avec la station service, nouvellement place d'une riche urbanité proche du centre ville. La deuxième articulation est majeure puisque l'avenue de la gare Clapier redevient piétonne. Marchés et autres moments urbains pourront s'y installer. L'actuelle médiathèque et l'église s'articule enfin autour d'une place. De nouveaux logements en coeur d'îlots accèdent à la nouvelle passerelle qui relie la gare à cette place.
La passerelle permet une fludité depuis les quais du train jusque dans les nouveaux logements. Leur typologie en coeur d'îlot favorise l'extention du parc jusqu'ici.
L'ancien parking est surélevé pour devenir un parkhaus. La place urbaine permet enfin une communication visuelle, piétonne et conviviale entre la médiathèque et l'église.
Vue depuis le boulevard renouvelé vers la gare Clapier.
Vue sur la passerelle et le coeur d'ilôt des logements.
Vue plongeante sur les toitures stéphanoises.
Développer les idées tout en étant sur un site contigu, allier l’idée d’économie du matériau avec la création d’espaces de qualités, chercher la lumière mais aussi le point de vue font projet.
Le module de la chambre était très important. Comment va vivre un étudiant dans 22m²?
Les chambres sont tounées vers le parc ensoleillé de la parcelle. Ainsi toutes auront une vues. Afin de mieux en profiter, les fenêtres des chambres sont de biais afin de pouvoir s’assoir ou étudier sur le banc constitué alors par la menuiserie. La façade est donc habitée.
Les espaces partagés se devaient aussi d‘être bien pensé. La circulation devient un endroit de pause et de rencontre grâce à son dessin en quinconce. Le toit est aussi habité car il devient une terrace, avec des bancs et un large panorama sur la ville.
Au rez-de-chaussée, le café et la galerie sont de bons espaces publics, éclairés et ouverts sur la cour.
Le bâtiments offre à ces résidents une vue dégagée vers la cour ensoleillée et jardinée. Les menuiseries créent un renfoncement que l'on peut habiter.
La toiture est également habitée et les étudiants pourront profiter aux beaux jours de la terrasse aménégée et de la salle évènementielle commune.
L'entrée se fait au Nord par un décalage du bâtiment qui laisse entrevoir la cour et permet de ranger son vélo. Le rez-de-chaussée accueille une salle d'exposition ainsi qu'un bar associatif. La transparence est de mise, pour que depuis la rue, on est une vue sur la cour.
Les étages laissent les résidents s'assoir dans les lieux communs, près des fenêtres ou sur les terrasses amménagées.
La circulation permet intimité et convivialité, les chambres sont lumineuses et tournées vers la cour intérieure et pour travailler ou s'isoler, on peut s'asssoir sur le banc formé par la menuiserie des chambres..
L'entrée de la résidence se trouve à gauche, c'est un passage qui se glisse vers la cour. La façade en bardage bois permet un rythme qui joue avec les menuiseries et les garde corps. La terrasse permet également une vue sur tout Saint-Etienne.
La façade côté cour s'ouvre largement mais se protége de la lumière Ouest. Les ouvertures sont grandes mais joue avec l'ombre. On remarque par le dessin de l'ombre le biais des menuiseries des chambres, et les terrasses de chaque cuisines communes à gauche.